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19/02/2020 - Agression au Nocibé de Roubaix: «On a compris que, pour un parfum, on pouvait se faire tuer»

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Deux salariées du magasin Nocibé de l’espace Grand’Rue ont été victimes d’une agression le 1er février. Depuis, la CGT dénonce des conditions de travail dégradées et réclame la mise en place d’un agent de sécurité toute la journée. La direction ne souhaite pas détailler les mesures qu’elle a prises.

« On se fait agresser très fréquemment mais avec une arme blanche jamais… On a compris que, pour un parfum, on pouvait se faire tuer. » Le samedi 1er février, « à 10 h 10 », cette salariée de Nocibé se trouve avec une collègue dans le magasin. Cette dernière aperçoit un homme qui tente de voler un flacon. « Elle s’est approchée de lui, il lui a rendu le parfum en disant «j’ai un couteau, j’ai un couteau»  ! Puis, il l’a bousculée en s’enfuyant en courant. »

C’est le vigile de la galerie commerciale qui tentera de rattraper l’agresseur, en vain. « Il l’a laissé partir quand il a vu son arme… » L’après-midi, les salariées exercent leur droit de retrait en quittant la parfumerie plus tôt que prévu. « On est revenu le lundi, uniquement parce qu’un agent de sécurité était présent de l’ouverture à la fermeture du magasin, affirme l’employée roubaisienne. Dans une zone sensible et pour une surface de 300 m2, ça paraît normal. »

« Un plan d’actions concret et complet »Sauf que cette mesure d’urgence a cessé lundi dernier. Le vigile « ne travaille actuellement que quelques heures par jour », dénonce la CGT dans un communiqué. « La direction ne respecte pas son devoir de protection et de sécurité de ses employés et, par conséquent, les met en danger », poursuit le syndicat.

« On se fait agresser très fréquemment mais avec une arme blanche jamais… On a compris que, pour un parfum, on pouvait se faire tuer. » Le samedi 1er février, « à 10 h 10 », cette salariée de Nocibé se trouve avec une collègue dans le magasin. Cette dernière aperçoit un homme qui tente de voler un flacon. « Elle s’est approchée de lui, il lui a rendu le parfum en disant «j’ai un couteau, j’ai un couteau»  ! Puis, il l’a bousculée en s’enfuyant en courant. »

C’est le vigile de la galerie commerciale qui tentera de rattraper l’agresseur, en vain. « Il l’a laissé partir quand il a vu son arme… » L’après-midi, les salariées exercent leur droit de retrait en quittant la parfumerie plus tôt que prévu. « On est revenu le lundi, uniquement parce qu’un agent de sécurité était présent de l’ouverture à la fermeture du magasin, affirme l’employée roubaisienne. Dans une zone sensible et pour une surface de 300 m2, ça paraît normal. »

« Un plan d’actions concret et complet ». Sauf que cette mesure d’urgence a cessé lundi dernier. Le vigile « ne travaille actuellement que quelques heures par jour », dénonce la CGT dans un communiqué. « La direction ne respecte pas son devoir de protection et de sécurité de ses employés et, par conséquent, les met en danger », poursuit le syndicat.

Une situation contestée par la direction de Nocibé qui indique notamment qu’« un agent de sécurité supplémentaire a été mis à disposition conformément aux mesures d’accompagnement existants dans l’entreprise et que des mesures d’accompagnements complémentaires ont été prises à la fois avec notre partenaire en charge de la surveillance, et également auprès des collaborateurs du magasin ». Les responsables mettent en avant « un plan d’actions concret et complet » mais… refuse de détailler ces actions « pour des raisons de sécurité et de confidentialité ».

La CGT se garde le droit d’organiser des actions si les conditions de travail n’évoluent pas.

Source : www.lavoixdunord.fr - Publié le : 19/02/2020 - Journaliste : Élodie Rabé
"Celui qui n'a pas le courage de se rebeller n'a pas le droit de se lamenter". Ernesto Guevara dit "Le Che"
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